La loi stage marque un réel progrès au niveau de la formation pratique des étudiants. Sans doute, les études ne doivent se limiter aux cours théoriques. Les pratiques dans l’univers professionnel permettent aux étudiants de se préparer à leurs métiers d’avenir. Avec la loi stage, des nouveaux stagiaires intègrent des  entreprises pour se familiariser avec leurs futures professions. Mais cette nouvelle loi n’est pas sans effet sur les étudiants ainsi que sur les entreprises.

Que stipule la loi stage ?

La loi stage vise à limiter les abus que les entreprises exercent sur les stagiaires. C’est d’ailleurs le projet le plus cher aux yeux de François Hollande qu’il a déjà signalé lors de l’élection présidentielle de 2012. Parue en 2014, cette loi interdit les stages d’une longue durée et sans rémunération. Actuellement, la durée d’un stage est limitée à six mois avec un salaire correspondant à 555 euros contre des heures de travail d’une durée de 154 heures par mois. La loi stage s’est ainsi apparue aux profits des stagiaires. Ils jouissent d’un statut rapprochant celui des salariés de l’entreprise. Selon cette loi, il peut aussi bénéficier des mêmes avantages que les salariés, dont les tickets restaurants. Les tâches confiées à un stagiaire doivent également désormais correspondre à la formation que celui-ci a suivie.

Les entreprises sont-elles vraiment en règle avec cette loi ?

Ce dispositif plait-il à toutes les entreprises ? Il indique que le nombre de stagiaires ne doit pas dépasser les 15 % des effectifs. L’entreprise est aussi obligée de respecter les horaires de cours des stagiaires. Sans doute, cette nouvelle loi stage parue à l’initiative du Président de la République vient bouleverser l’habitude de chaque société. De nombreuses entreprises ont encore de difficultés à bien respecter leurs obligations vis-à-vis de leurs stagiaires. Pourtant, de leur côté, les stagiaires se préparent à profiter pleinement du confort que leurs aînés n’ont même pas connu.